La Ferme des Papinades

Dans le Morbihan, Marion et Gaël viennent de poser leurs valises à la Ferme des Papinades. Tous deux passionnés, complémentaires et débrouillards, ils se lancent dans l’élevage de brebis avec un projet clair : valoriser l’agneau d’herbe, développer une production en plein air et tendre vers l’autonomie alimentaire. Leur ambition : proposer une viande de qualité, tout en construisant un modèle de ferme pérenne, à leur image.

Département
Morbihan, dans la région de Bretagne
Surface
120 hectares
Pratique agricole
Prairies naturelles et pâturage, rotation des cultures, haies, verger en projet
Ateliers
Élevage ovin viande, céréales, maïs, autonomie alimentaire
Pourquoi FEVE a investi ?
Les principaux critères qui nous ont convaincus.
La Ferme des Papinades
Un binôme expérimenté, agricole… et pas que !
Marion et Gaël cumulent l’expérience du terrain et des compétences en commerce, restauration, gestion. À eux deux, ils forment une équipe dynamique !
Un soutien local solide et engagé
Avec l'appui de Terrena, de la chambre d'agriculture et d'un éleveur ovin expérimenté, le projet bénéficie d'un ancrage territorial fort et de conseils avisés.
Un projet ovin ambitieux, mais réaliste
Production progressive, autonomie alimentaire, valorisation en coopérative : Marion et Gaël ont une vision claire, structurée et pérenne de leur projet !
Et une bonne dose de système D !
Sans tracteur, avec l’aide de la famille et beaucoup de débrouille, ils ont tout installé à la main. Pas de doute : ils savent se retrousser les manches.
A la rencontre de
Marion et Gaël
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Marion : “J’ai commencé avec un bac pro agricole CGEA (conduite et gestion d'une exploitation agricole) dans le monde du cheval, puis un BTS ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole), et j’ai travaillé dans de nombreux secteurs, dont l’intérim, l’élevage mais aussi la vente via un projet familial dans un magasin de téléphonie. La crise du Covid a mis un frein à cette aventure et j’ai eu besoin de revenir à quelque chose de plus concret, de revenir dehors. Je suis partie en wwoofing, avec l’idée de faire un tour de France. Le tout premier wwoofing, c’était avec des moutons, et là ça a été le déclic. Ensuite, je suis tombée sur Gaël, qui était alors responsable d’un parc animalier. Il avait, lui aussi, déjà des moutons et un projet de bergerie en tête. On s’est rendu compte qu’on avait les mêmes envies, les mêmes idées et le même projet. Alors on s’est lancés : formation agricole, élaboration du projet, puis recherche de ferme.

Quelles ont été les grandes étapes de votre installation ?

On a commencé à chercher une ferme en 2023, pendant le parcours 3P (Plan de Professionnalisation Personnalisé). On a visité plusieurs lieux, mais avec notre projet ovin, on était souvent perçus comme « exotiques ». Certains ne voulaient même pas nous laisser visiter. Finalement, en avril 2024, on est tombés sur une ferme bovine dans le Morbihan. En juin, on a décidé qu’on la voulait. Et là, on nous a dit : « installation au 1er janvier ». C’était un vrai sprint : on a bouclé le montage avec FEVE, lancé le financement, tout en préparant l’accueil des brebis.

D’ailleurs, on n’avait pas encore les tracteurs, alors pour poser les clôtures, on a tout fait à la main. Parfois on mettait les piquets dans la Clio, on passait par les chemins creux et on allait tendre les fils à pied dans les champs. Si on arrivait au bout du rouleau, il fallait tout remonter jusqu’à la voiture pour en chercher un autre. Heureusement, la famille était là pour prêter main-forte. On n’a pas compté les allers-retours, mais on en rigole maintenant !

NB : Le nom de leur ferme, "Les Papinades", est une référence tendre à une expression familiale : "faire une papinade", c’est faire une maladresse. Une manière d’assumer avec humour les petites galères du quotidien 😉

Quel a été le rôle de FEVE dans votre installation ?

Franchement, sans FEVE, on n’aurait pas pu s’installer. Avec l’achat de la maison, le cheptel, le lancement de l’élevage… c’était trop gros pour les banques. Cette solution nous a permis de démarrer sereinement, tout en gardant la possibilité de devenir propriétaires plus tard — et ça, c’était super important pour nous.

Et puis, l'équipe a été super. Maxime, Juliette et Quentin sont venus sur la ferme, ils ont été présents, ça s’est toujours très bien passé.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Marion et Gaël, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Marion et Gaël
Avec un projet de cette ampleur : le cheptel, la maison, l’élevage de brebis, c’était compliqué de convaincre les banques. FEVE a vraiment été un levier indispensable pour qu’on puisse s’installer.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

Marion : “J’ai commencé avec un bac pro agricole CGEA (conduite et gestion d'une exploitation agricole) dans le monde du cheval, puis un BTS ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole), et j’ai travaillé dans de nombreux secteurs, dont l’intérim, l’élevage mais aussi la vente via un projet familial dans un magasin de téléphonie. La crise du Covid a mis un frein à cette aventure et j’ai eu besoin de revenir à quelque chose de plus concret, de revenir dehors. Je suis partie en wwoofing, avec l’idée de faire un tour de France. Le tout premier wwoofing, c’était avec des moutons, et là ça a été le déclic. Ensuite, je suis tombée sur Gaël, qui était alors responsable d’un parc animalier. Il avait, lui aussi, déjà des moutons et un projet de bergerie en tête. On s’est rendu compte qu’on avait les mêmes envies, les mêmes idées et le même projet. Alors on s’est lancés : formation agricole, élaboration du projet, puis recherche de ferme.

Quelles ont été les grandes étapes de votre installation ?

On a commencé à chercher une ferme en 2023, pendant le parcours 3P (Plan de Professionnalisation Personnalisé). On a visité plusieurs lieux, mais avec notre projet ovin, on était souvent perçus comme « exotiques ». Certains ne voulaient même pas nous laisser visiter. Finalement, en avril 2024, on est tombés sur une ferme bovine dans le Morbihan. En juin, on a décidé qu’on la voulait. Et là, on nous a dit : « installation au 1er janvier ». C’était un vrai sprint : on a bouclé le montage avec FEVE, lancé le financement, tout en préparant l’accueil des brebis.

D’ailleurs, on n’avait pas encore les tracteurs, alors pour poser les clôtures, on a tout fait à la main. Parfois on mettait les piquets dans la Clio, on passait par les chemins creux et on allait tendre les fils à pied dans les champs. Si on arrivait au bout du rouleau, il fallait tout remonter jusqu’à la voiture pour en chercher un autre. Heureusement, la famille était là pour prêter main-forte. On n’a pas compté les allers-retours, mais on en rigole maintenant !

NB : Le nom de leur ferme, "Les Papinades", est une référence tendre à une expression familiale : "faire une papinade", c’est faire une maladresse. Une manière d’assumer avec humour les petites galères du quotidien 😉

Quel a été le rôle de FEVE dans votre installation ?

Franchement, sans FEVE, on n’aurait pas pu s’installer. Avec l’achat de la maison, le cheptel, le lancement de l’élevage… c’était trop gros pour les banques. Cette solution nous a permis de démarrer sereinement, tout en gardant la possibilité de devenir propriétaires plus tard — et ça, c’était super important pour nous.

Et puis, l'équipe a été super. Maxime, Juliette et Quentin sont venus sur la ferme, ils ont été présents, ça s’est toujours très bien passé.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Marion et Gaël, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Les pratiques agro-écologiques

Conversion en agriculture biologique

Marion et Gaël s’engagent progressivement vers l’agriculture biologique, avec l’objectif d’obtenir la certification complète de la ferme d’ici 2030. La conversion commencera par les terres, avec une rotation pensée pour enrichir les sols (maïs, orge ou méteil puis prairie. L’élevage suivra ensuite, avec une période de conversion plus courte grâce à la filière ovine. À terme, l’ensemble de la ferme : prairies, cultures et troupeau sera en bio. Un choix cohérent avec leurs valeurs, même s’il s’accompagne de contraintes techniques et économiques, notamment dans la filière agneau, encore peu structurée en bio.

Autonomie alimentaire

Dès le départ, Marion et Gaël souhaitent viser l’autonomie alimentaire pour leur troupeau. Sur la ferme, ils cultivent 24 hectares d’orge, 17 hectares de maïs (grain) et bientôt du méteil. Une partie de ces cultures sera utilisée pour nourrir leurs brebis, l’autre sera vendue, notamment le maïs, afin de générer un revenu complémentaire dès les premières années. Ce système leur permet à la fois de sécuriser l’alimentation du troupeau, de préserver la qualité des sols par la rotation, et de renforcer l’équilibre économique de la ferme.

Plantation d’arbres fruitiers

Marion et Gaël prévoient de planter un verger pâturable sur la ferme. L’idée : offrir un peu d’ombre aux brebis en plein été ! Pensé comme un écosystème à part entière, ce verger viendra enrichir la ferme, tout en créant un cadre de vie agréable pour les animaux comme pour les humains. Une manière aussi de relier agriculture et quotidien, en cultivant les fruits qu’ils consommeront eux-mêmes.

La Ferme des Papinades
a cédé sa ferme grâce à FEVE
Vous avez aussi une ferme à transmettre ?

Comme , contactez FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Rejoignez les investisseurs responsables

J’ai souhaité que mon épargne ait un impact positif. J’ai donc examiné plusieurs placements, la session collective m’a aidé à y voir plus clair et l’équipe a été très à l’écoute de mes questions. Je suis très heureuse de penser que ma participation va aider des agriculteurs à mieux vivre et à mieux nous nourrir.

Marie-Anne D.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2023

Je voulais soutenir à ma façon les agriculteurs passionnés, qui sont de moins en moins nombreux. L’idée d’investir « en direct », d’être au plus proche des agriculteurs et de savoir comment est utilisé mon investissement (il est certain que de recevoir régulièrement des photos et vidéos de fermes financées par FEVE, met vraiment du baume au cœur 🥰)

Vanille G.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2023

Voilà 17 ans que je m’occupe de mon jardin afin de créer de la biodiversité et apprendre ses mécanismes. En soutenant FEVE j’ai voulu participer à un projet plus grand.

Julie V.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2022

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
La carte
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