La Ferme des Cheminots

De comédienne à agricultrice expérimentée, Chloé s'installe sur la ferme des Cheminots en Saône-et-Loire pour écrire un nouveau chapitre de sa vie d'agricultrice. Elle commercialise de la viande d'agneau et de brebis au détail, de la laine sous forme de chaussettes, gants, pelotes et semelles, ainsi que du lait transformé en savons saponifiés à froid.

© Photos : Michelle Perrault.

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Département
Saône-et-Loire (71)
Surface
48 hectares
Pratique agricole
Prairies permanentes, plantations de haies, cultures en méteils, étude en agroforesterie
Ateliers
Ovin viande, laine et lait
Pourquoi FEVE a investi ?
La Ferme des Cheminots
Une localisation idéale
La ferme des Cheminots s’étend sur 48 ha dans le département de la Saône-et-Loire (71) près d’Autun et du Creusot TGV.
Des ateliers valorisés grâce à la transformation
Commercialisation de la viande d'agneau et de brebis au détail, de la laine sous forme de chaussettes, gants, pelotes et semelles... et du lait en savons.
Une agricultrice expérimentée
Chloé est une porteuse de projet très qualifiée, qui est déjà installée sur ces ateliers depuis 7 ans.
Des circuits de commercialisation en place
Chloé commercialise ses produits dans des marchés et dans un magasin de producteurs juste à côté de son exploitation qui attire beaucoup de clients.
A la rencontre de
Chloé
Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Au départ, j'étais comédienne pendant dix ans à Paris. Je faisais des comédies musicales. Après, j'ai rencontré le père de mes enfants qui habitait déjà dans le Morvan et avait une ferme. Petit à petit, j'ai découvert l'univers de la laine par des ateliers dans le Morvan pendant que je m'occupais de mes enfants et j’ai eu envie de m'installer en élevage ovin pour pouvoir valoriser ma propre laine !

J'ai fait une formation agricole et j'ai passé le diplôme en juin 2017. Ce qui a été compliqué, c'était d'obtenir tous les papiers nécessaires après l'obtention du diplôme notamment parce que j'ai toujours eu des métiers atypiques. Une fois les papiers obtenus, le parcours restait complexe, surtout il y a sept ans. À l'époque, s'installer en élevage ovin avec une production majoritairement de laine était rare. J'ai mis plus de six mois à trouver une banque prête à me financer, car il fallait absolument l'accompagnement bancaire pour passer en commission dotation Jeunes Agriculteurs (DJA). J’ai commencé mon installation sans aide, car j'avais déjà les lieux. Ensuite, j'ai continué à chercher des banques et j'ai réussi à me réinstaller avec les aides en février 2018.

Pourquoi étais-tu à la recherche d’une nouvelle ferme ?

J'avais de grosses difficultés. Les sécheresses répétées ont été le principal facteur de mon départ. J'étais sur une ferme avec très peu de surface, à peine vingt hectares, sur des terrains granitiques sans terre, avec très peu de production d'herbe. La ferme était exposée plein sud, au vent, et avec les sécheresses, je n'avais plus de quoi nourrir les bêtes. De plus, je n'avais pas accès à l'eau du réseau, donc de juin jusqu'à novembre, l'année dernière, nous avons dû aller à la rivière chercher de l'eau. Ces conditions n'étaient pas durables. 

J’ai mis 4 ans à trouver une nouvelle ferme, à chaque fois, ça me passait sous le nez. C’est très dur de trouver une petite ferme aujourd'hui. Il n'y a que des gros espaces avec beaucoup de bâtiments. Ce sont les agriculteurs du coin qui m'ont dit là, il y a une petite ferme qui va se libérer, mais j'ai quand même patienté plus de quatre ans avant de trouver ce que je souhaitais. 

Peux-tu nous parler de l’implication de FEVE dans ton projet ?

J’ai connu FEVE via Facebook. Au départ je devais louer la ferme et puis le propriétaire annonce que non, finalement, il veut vendre et je savais que je n’aurais pas de prêt à la banque. À ce moment-là, j'étais mère célibataire avec trois enfants et puis on était pile dans la conjoncture où les taux avaient énormément augmenté. Je savais que ce n'était pas possible.

C'est marrant parce que pile à ce moment-là, je flâne sur les réseaux sociaux et je tombe sur une pub Facebook. Je me dis bon c’est un signe, je vais aller voir ! J'étais pas hyper emballée de passer par une structure parce que je me disais que ça allait être long et compliqué et je savais que le propriétaire n'accepterait pas d'attendre. Je me suis quand même dit je tente ma chance, ça a l'air dynamique ! En plus il y avait l'option d'achat qui m'intéressait et j'ai décidé d'appeler. À partir de là ça s'est enchaîné, ça n'a pas traîné et j’ai pu m’installer en très peu de temps.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Chloé, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Chloé
Je me suis quand même dit je tente ma chance, ça a l'air dynamique ! En plus il y avait l'option d'achat qui m'intéressait. J'ai décidé d'appeler et ça s'est enchaîné, ça n'a pas traîné !
Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Au départ, j'étais comédienne pendant dix ans à Paris. Je faisais des comédies musicales. Après, j'ai rencontré le père de mes enfants qui habitait déjà dans le Morvan et avait une ferme. Petit à petit, j'ai découvert l'univers de la laine par des ateliers dans le Morvan pendant que je m'occupais de mes enfants et j’ai eu envie de m'installer en élevage ovin pour pouvoir valoriser ma propre laine !

J'ai fait une formation agricole et j'ai passé le diplôme en juin 2017. Ce qui a été compliqué, c'était d'obtenir tous les papiers nécessaires après l'obtention du diplôme notamment parce que j'ai toujours eu des métiers atypiques. Une fois les papiers obtenus, le parcours restait complexe, surtout il y a sept ans. À l'époque, s'installer en élevage ovin avec une production majoritairement de laine était rare. J'ai mis plus de six mois à trouver une banque prête à me financer, car il fallait absolument l'accompagnement bancaire pour passer en commission dotation Jeunes Agriculteurs (DJA). J’ai commencé mon installation sans aide, car j'avais déjà les lieux. Ensuite, j'ai continué à chercher des banques et j'ai réussi à me réinstaller avec les aides en février 2018.

Pourquoi étais-tu à la recherche d’une nouvelle ferme ?

J'avais de grosses difficultés. Les sécheresses répétées ont été le principal facteur de mon départ. J'étais sur une ferme avec très peu de surface, à peine vingt hectares, sur des terrains granitiques sans terre, avec très peu de production d'herbe. La ferme était exposée plein sud, au vent, et avec les sécheresses, je n'avais plus de quoi nourrir les bêtes. De plus, je n'avais pas accès à l'eau du réseau, donc de juin jusqu'à novembre, l'année dernière, nous avons dû aller à la rivière chercher de l'eau. Ces conditions n'étaient pas durables. 

J’ai mis 4 ans à trouver une nouvelle ferme, à chaque fois, ça me passait sous le nez. C’est très dur de trouver une petite ferme aujourd'hui. Il n'y a que des gros espaces avec beaucoup de bâtiments. Ce sont les agriculteurs du coin qui m'ont dit là, il y a une petite ferme qui va se libérer, mais j'ai quand même patienté plus de quatre ans avant de trouver ce que je souhaitais. 

Peux-tu nous parler de l’implication de FEVE dans ton projet ?

J’ai connu FEVE via Facebook. Au départ je devais louer la ferme et puis le propriétaire annonce que non, finalement, il veut vendre et je savais que je n’aurais pas de prêt à la banque. À ce moment-là, j'étais mère célibataire avec trois enfants et puis on était pile dans la conjoncture où les taux avaient énormément augmenté. Je savais que ce n'était pas possible.

C'est marrant parce que pile à ce moment-là, je flâne sur les réseaux sociaux et je tombe sur une pub Facebook. Je me dis bon c’est un signe, je vais aller voir ! J'étais pas hyper emballée de passer par une structure parce que je me disais que ça allait être long et compliqué et je savais que le propriétaire n'accepterait pas d'attendre. Je me suis quand même dit je tente ma chance, ça a l'air dynamique ! En plus il y avait l'option d'achat qui m'intéressait et j'ai décidé d'appeler. À partir de là ça s'est enchaîné, ça n'a pas traîné et j’ai pu m’installer en très peu de temps.

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Les pratiques agro-écologiques

Autonomie alimentaire

Chloé aspire à atteindre une autonomie alimentaire sur sa ferme, avec une production suffisante de foin et de méteil sur environ 5 à 6 hectares. Cette autonomie permettrait non seulement de réduire sa dépendance aux fournisseurs extérieurs, mais également d’assurer une alimentation de qualité pour ses animaux. En cultivant ses propres fourrages, elle peut mieux contrôler les méthodes de production et garantir que ses pratiques respectent les principes de l’agroécologie, favorisant ainsi la santé de ses sols et la biodiversité locale.

Implantation d’arbres

Bien que des haies existent déjà sur la ferme, il n'y a pas encore d’arbres, ce qui pose un problème d’ombrage. Si les vaches supportent assez bien la chaleur, pour les moutons, les températures supérieures à vingt-cinq degrés sont difficiles à supporter. Planter des arbres dans les haies offrirait non seulement un abri pour la biodiversité, mais améliorerait également le bien-être animal en fournissant de l'ombre aux animaux de la ferme.

Conversion en agriculture biologique

La ferme, actuellement en agriculture conventionnelle, sera convertie en agriculture biologique. Ce processus, qui prendra environ deux ans, permettra à la ferme d’obtenir à nouveau le label bio. Cette conversion représente un engagement fort de Chloé envers des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement. L’agriculture biologique exclut l’utilisation de produits chimiques de synthèse et favorise des méthodes de production qui préservent les ressources naturelles, améliorent la fertilité des sols et encouragent la biodiversité.

La Ferme des Cheminots
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Rejoignez les investisseurs responsables

Nos investissements doivent faire sens en plus d’être sécurisés pour nos enfants. L’agriculture en France a besoin de se réinventer. FEVE, avec son équipe de top gun, peut y parvenir. Nous sommes donc heureux et fiers de prendre part à cette initiative tout en investissant dans des fermes pleines de potentiel.

Amélie F.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

Très heureuse de contribuer à l’aide financière pour que des projets aboutissent. Ils portent une nouvelle vision de l’agriculture de demain, ils partagent les mêmes valeurs du vivant et de la protection de l’environnement, du bien être animal et de la force de la nature. Des exemples à suivre et à multiplier partout en France.

Blandine G.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

Sensibilisé aux enjeux climatiques, je connais l'importance du secteur agricole dans la transition écologique et souhaitais y contribuer à mon échelle. Grâce à FEVE, mon argent permet aux agriculteurs de réduire leurs impacts environnementaux, et de garantir la souveraineté alimentaire de la France.

Benoît R.

Investisseur chez FEVE

Depuis 2023

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
La carte
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La presse parle de cette fève
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