De comédienne à agricultrice expérimentée, Chloé s'installe sur la ferme des Cheminots en Saône-et-Loire pour écrire un nouveau chapitre de sa vie d'agricultrice. Elle commercialise de la viande d'agneau et de brebis au détail, de la laine sous forme de chaussettes, gants, pelotes et semelles, ainsi que du lait transformé en savons saponifiés à froid.
© Photos : Michelle Perrault.
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Au départ, j'étais comédienne pendant dix ans à Paris. Je faisais des comédies musicales. Après, j'ai rencontré le père de mes enfants qui habitait déjà dans le Morvan et avait une ferme. Petit à petit, j'ai découvert l'univers de la laine par des ateliers dans le Morvan pendant que je m'occupais de mes enfants et j’ai eu envie de m'installer en élevage ovin pour pouvoir valoriser ma propre laine !
J'ai fait une formation agricole et j'ai passé le diplôme en juin 2017. Ce qui a été compliqué, c'était d'obtenir tous les papiers nécessaires après l'obtention du diplôme notamment parce que j'ai toujours eu des métiers atypiques. Une fois les papiers obtenus, le parcours restait complexe, surtout il y a sept ans. À l'époque, s'installer en élevage ovin avec une production majoritairement de laine était rare. J'ai mis plus de six mois à trouver une banque prête à me financer, car il fallait absolument l'accompagnement bancaire pour passer en commission dotation Jeunes Agriculteurs (DJA). J’ai commencé mon installation sans aide, car j'avais déjà les lieux. Ensuite, j'ai continué à chercher des banques et j'ai réussi à me réinstaller avec les aides en février 2018.
J'avais de grosses difficultés. Les sécheresses répétées ont été le principal facteur de mon départ. J'étais sur une ferme avec très peu de surface, à peine vingt hectares, sur des terrains granitiques sans terre, avec très peu de production d'herbe. La ferme était exposée plein sud, au vent, et avec les sécheresses, je n'avais plus de quoi nourrir les bêtes. De plus, je n'avais pas accès à l'eau du réseau, donc de juin jusqu'à novembre, l'année dernière, nous avons dû aller à la rivière chercher de l'eau. Ces conditions n'étaient pas durables.
J’ai mis 4 ans à trouver une nouvelle ferme, à chaque fois, ça me passait sous le nez. C’est très dur de trouver une petite ferme aujourd'hui. Il n'y a que des gros espaces avec beaucoup de bâtiments. Ce sont les agriculteurs du coin qui m'ont dit là, il y a une petite ferme qui va se libérer, mais j'ai quand même patienté plus de quatre ans avant de trouver ce que je souhaitais.
J’ai connu FEVE via Facebook. Au départ je devais louer la ferme et puis le propriétaire annonce que non, finalement, il veut vendre et je savais que je n’aurais pas de prêt à la banque. À ce moment-là, j'étais mère célibataire avec trois enfants et puis on était pile dans la conjoncture où les taux avaient énormément augmenté. Je savais que ce n'était pas possible.
C'est marrant parce que pile à ce moment-là, je flâne sur les réseaux sociaux et je tombe sur une pub Facebook. Je me dis bon c’est un signe, je vais aller voir ! J'étais pas hyper emballée de passer par une structure parce que je me disais que ça allait être long et compliqué et je savais que le propriétaire n'accepterait pas d'attendre. Je me suis quand même dit je tente ma chance, ça a l'air dynamique ! En plus il y avait l'option d'achat qui m'intéressait et j'ai décidé d'appeler. À partir de là ça s'est enchaîné, ça n'a pas traîné et j’ai pu m’installer en très peu de temps.
Au départ, j'étais comédienne pendant dix ans à Paris. Je faisais des comédies musicales. Après, j'ai rencontré le père de mes enfants qui habitait déjà dans le Morvan et avait une ferme. Petit à petit, j'ai découvert l'univers de la laine par des ateliers dans le Morvan pendant que je m'occupais de mes enfants et j’ai eu envie de m'installer en élevage ovin pour pouvoir valoriser ma propre laine !
J'ai fait une formation agricole et j'ai passé le diplôme en juin 2017. Ce qui a été compliqué, c'était d'obtenir tous les papiers nécessaires après l'obtention du diplôme notamment parce que j'ai toujours eu des métiers atypiques. Une fois les papiers obtenus, le parcours restait complexe, surtout il y a sept ans. À l'époque, s'installer en élevage ovin avec une production majoritairement de laine était rare. J'ai mis plus de six mois à trouver une banque prête à me financer, car il fallait absolument l'accompagnement bancaire pour passer en commission dotation Jeunes Agriculteurs (DJA). J’ai commencé mon installation sans aide, car j'avais déjà les lieux. Ensuite, j'ai continué à chercher des banques et j'ai réussi à me réinstaller avec les aides en février 2018.
J'avais de grosses difficultés. Les sécheresses répétées ont été le principal facteur de mon départ. J'étais sur une ferme avec très peu de surface, à peine vingt hectares, sur des terrains granitiques sans terre, avec très peu de production d'herbe. La ferme était exposée plein sud, au vent, et avec les sécheresses, je n'avais plus de quoi nourrir les bêtes. De plus, je n'avais pas accès à l'eau du réseau, donc de juin jusqu'à novembre, l'année dernière, nous avons dû aller à la rivière chercher de l'eau. Ces conditions n'étaient pas durables.
J’ai mis 4 ans à trouver une nouvelle ferme, à chaque fois, ça me passait sous le nez. C’est très dur de trouver une petite ferme aujourd'hui. Il n'y a que des gros espaces avec beaucoup de bâtiments. Ce sont les agriculteurs du coin qui m'ont dit là, il y a une petite ferme qui va se libérer, mais j'ai quand même patienté plus de quatre ans avant de trouver ce que je souhaitais.
J’ai connu FEVE via Facebook. Au départ je devais louer la ferme et puis le propriétaire annonce que non, finalement, il veut vendre et je savais que je n’aurais pas de prêt à la banque. À ce moment-là, j'étais mère célibataire avec trois enfants et puis on était pile dans la conjoncture où les taux avaient énormément augmenté. Je savais que ce n'était pas possible.
C'est marrant parce que pile à ce moment-là, je flâne sur les réseaux sociaux et je tombe sur une pub Facebook. Je me dis bon c’est un signe, je vais aller voir ! J'étais pas hyper emballée de passer par une structure parce que je me disais que ça allait être long et compliqué et je savais que le propriétaire n'accepterait pas d'attendre. Je me suis quand même dit je tente ma chance, ça a l'air dynamique ! En plus il y avait l'option d'achat qui m'intéressait et j'ai décidé d'appeler. À partir de là ça s'est enchaîné, ça n'a pas traîné et j’ai pu m’installer en très peu de temps.
Nos investissements doivent faire sens en plus d’être sécurisés pour nos enfants. L’agriculture en France a besoin de se réinventer. FEVE, avec son équipe de top gun, peut y parvenir. Nous sommes donc heureux et fiers de prendre part à cette initiative tout en investissant dans des fermes pleines de potentiel.
Amélie F.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2021
Très heureuse de contribuer à l’aide financière pour que des projets aboutissent. Ils portent une nouvelle vision de l’agriculture de demain, ils partagent les mêmes valeurs du vivant et de la protection de l’environnement, du bien être animal et de la force de la nature. Des exemples à suivre et à multiplier partout en France.
Blandine G.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2021
Sensibilisé aux enjeux climatiques, je connais l'importance du secteur agricole dans la transition écologique et souhaitais y contribuer à mon échelle. Grâce à FEVE, mon argent permet aux agriculteurs de réduire leurs impacts environnementaux, et de garantir la souveraineté alimentaire de la France.
Benoît R.
Investisseur chez FEVE
Depuis 2023