La ferme de Ducrose

Stéphane a passé 20 ans dans l’industrie aéronautique avant d’entamer un virage à 180 vers l’agriculture. C’est en 2018 qu'il décide de quitter son travail d’ingénieur et commence à s’intéresser à l’agroécologie et plus précisément, à la vie du sol et de tous ses micro-organismes. De fil en aiguille, il a découvert tout un environnement qui l'a amené peu à peu à la fabrication de son propre levain.

Département
Tarn, dans la région Occitanie
Surface
17 hectares
Pratique agricole
Allongement des rotations, intégration de couverts
Ateliers
Grandes cultures de céréales anciennes, transformation à la ferme
Pourquoi FEVE a investi ?
La ferme de Ducrose
Une valorisation des céréales
Les activités de transformation, comme la panification avec un four à bois, permettent à Stéphane de valoriser pleinement les céréales cultivées sur ses terres.
Des circuits-courts et de la vente locale
Stéphane vend ses pains sur les marchés de Rabastens, le samedi, où il rencontre un grand succès. Aujourd'hui, il produit jusqu'à 170kg de pain par fournée.
Un réseau d’entraide entre agriculteurs
Bien que n'ayant pas de racines agricoles, Stéphane a réussi à intégrer un réseau de producteurs locaux qui l'ont aidé pour le prêt de matériel ou le stockage.
A la rencontre de
Stéphane
Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Mon parcours est assez atypique. J'ai commencé ma carrière en tant qu'ingénieur aéronautique chez Airbus, où j'ai travaillé pendant 20 ans. Malgré un poste stable à Toulouse, j'avais depuis longtemps envie de changer de voie. En 2018, j'ai décidé de quitter ce secteur pour me tourner vers un domaine qui commençait à me passionner : l'agriculture et plus précisément l'agroécologie. Mon intérêt pour la vie du sol, les micro-organismes et le levain m'a conduit à devenir paysan-boulanger. J'ai suivi des formations agricoles pour approfondir mes connaissances petit à petit, j'ai aussi eu l'opportunité de bénéficier d'un espace test agricole à Gaillac, qui m'a permis d'expérimenter mes pratiques en conditions réelles après quoi j'ai pu m'installer. Aujourd'hui, je cultive des céréales que je transforme en pain, et je vends mes produits sur les marchés locaux. C'est un grand virage professionnel, mais c'est une aventure qui donne beaucoup de sens à ce que je fais.

Tu as mis en place des pratiques pour limiter ton impact sur les sols, pourquoi ça te tient à cœur ?

Limiter mon impact sur les sols est important pour moi parce que je veux préserver leur qualité et assurer la durabilité de mes cultures. En utilisant des techniques comme le semis sous couvert permanent, je cherche à maintenir la structure du sol et à éviter de le dégrader avec des interventions mécaniques trop lourdes. Cela permet de laisser les racines profondes en place, notamment celles de la luzerne, qui aident à capter l'eau et à soutenir les cultures, surtout en période de sécheresse. Je vois clairement que ces pratiques apportent des bénéfices, même si elles réduisent un peu les rendements, en permettant de produire des grains de bonne qualité tout en respectant l’environnement.

Peux-tu nous parler de l’implication de FEVE dans votre projet ?

Au départ, je ne correspondais pas totalement aux critères d’acceptation des candidatures, car ma surface de terre était petite et je n’étais ni en élevage ni sur une activité agricole traditionnelle. Malgré ça, j’ai décidé de tenter ma chance en présentant mon projet. Et ça a fonctionné ! J’ai rencontré Samuel, qui est venu directement sur place pour discuter avec moi. Il a compris mon projet et l’a trouvé intéressant.

Samuel a joué un rôle crucial en présentant mon dossier de manière claire et convaincante aux investisseurs. Même si les coûts des terres étaient un peu au-dessus du marché, il a réussi à les convaincre. Grâce à lui et à FEVE, j’ai pu obtenir le soutien nécessaire pour avancer.

J’avais déjà repéré cette ferme grâce à la SAFER, mais le prix et la configuration morcelée rendaient l’achat compliqué. FEVE m’a permis de concrétiser ce projet et d’accéder aux terres dont j’avais besoin pour développer mon activité.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Stéphane, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Stéphane
Je faisais des petites formations via Internet, une sorte de MOOC. Je me suis m'intéressé à la vie du sol, bactéries, microorganismes.. Et de vidéo en vidéo, je suis arrivé à faire mes premiers pains.
Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Mon parcours est assez atypique. J'ai commencé ma carrière en tant qu'ingénieur aéronautique chez Airbus, où j'ai travaillé pendant 20 ans. Malgré un poste stable à Toulouse, j'avais depuis longtemps envie de changer de voie. En 2018, j'ai décidé de quitter ce secteur pour me tourner vers un domaine qui commençait à me passionner : l'agriculture et plus précisément l'agroécologie. Mon intérêt pour la vie du sol, les micro-organismes et le levain m'a conduit à devenir paysan-boulanger. J'ai suivi des formations agricoles pour approfondir mes connaissances petit à petit, j'ai aussi eu l'opportunité de bénéficier d'un espace test agricole à Gaillac, qui m'a permis d'expérimenter mes pratiques en conditions réelles après quoi j'ai pu m'installer. Aujourd'hui, je cultive des céréales que je transforme en pain, et je vends mes produits sur les marchés locaux. C'est un grand virage professionnel, mais c'est une aventure qui donne beaucoup de sens à ce que je fais.

Tu as mis en place des pratiques pour limiter ton impact sur les sols, pourquoi ça te tient à cœur ?

Limiter mon impact sur les sols est important pour moi parce que je veux préserver leur qualité et assurer la durabilité de mes cultures. En utilisant des techniques comme le semis sous couvert permanent, je cherche à maintenir la structure du sol et à éviter de le dégrader avec des interventions mécaniques trop lourdes. Cela permet de laisser les racines profondes en place, notamment celles de la luzerne, qui aident à capter l'eau et à soutenir les cultures, surtout en période de sécheresse. Je vois clairement que ces pratiques apportent des bénéfices, même si elles réduisent un peu les rendements, en permettant de produire des grains de bonne qualité tout en respectant l’environnement.

Peux-tu nous parler de l’implication de FEVE dans votre projet ?

Au départ, je ne correspondais pas totalement aux critères d’acceptation des candidatures, car ma surface de terre était petite et je n’étais ni en élevage ni sur une activité agricole traditionnelle. Malgré ça, j’ai décidé de tenter ma chance en présentant mon projet. Et ça a fonctionné ! J’ai rencontré Samuel, qui est venu directement sur place pour discuter avec moi. Il a compris mon projet et l’a trouvé intéressant.

Samuel a joué un rôle crucial en présentant mon dossier de manière claire et convaincante aux investisseurs. Même si les coûts des terres étaient un peu au-dessus du marché, il a réussi à les convaincre. Grâce à lui et à FEVE, j’ai pu obtenir le soutien nécessaire pour avancer.

J’avais déjà repéré cette ferme grâce à la SAFER, mais le prix et la configuration morcelée rendaient l’achat compliqué. FEVE m’a permis de concrétiser ce projet et d’accéder aux terres dont j’avais besoin pour développer mon activité.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

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Les pratiques agro-écologiques

Des semis sous couvert permanent

Stéphane sème ses céréales comme le blé ou le petit épeautre sous un couvert végétal permanent, comme la luzerne, qui protège et nourrit le sol. Cette technique réduit l'érosion, maintient l'humidité et améliore la fertilité du sol, tout en nécessitant peu d'interventions mécaniques.

Une conversion en agriculture biologique

La ferme de Stéphane est en pleine conversion vers l'agriculture biologique. La quasi-totalité des terres, auparavant en agriculture conventionnelle, sera progressivement convertie en bio. D'ici quelques années, la totalité de la production sera certifiée biologique.

La ferme de Ducrose
a cédé sa ferme grâce à FEVE
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Rejoignez les investisseurs responsables

Nos investissements doivent faire sens en plus d’être sécurisés pour nos enfants. L’agriculture en France a besoin de se réinventer. FEVE, avec son équipe de top gun, peut y parvenir. Nous sommes donc heureux et fiers de prendre part à cette initiative tout en investissant dans des fermes pleines de potentiel.

Amélie F.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

En 2027, FEVE va convertir chaque année la surface de Paris ! On a besoin de vous pour rejoindre l’aventure. Chaque euro compte. Chaque m2 compte.

Thierry R.

Depuis 2023

Très content d'avoir investi avec FEVE. La transition agroécologique est un enjeu vital pour les humains dans le contexte actuel, qui me semble bien trop négligé au niveau politique. FEVE a le mérite de proposer une démarche concrète et pragmatique qui me semble bien pensée et sur lequel je compte bien investir progressivement dans le temps.

Bruno L.

Investisseur chez FEVE

Depuis 2023

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
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