La ferme de la Nouzière

Mathieu un jeune agriculteur de la Creuse qui avait repris la ferme familiale pour la convertir en bio a décidé de reprendre la ferme de la Nouzière pour consolider ses activités en grandes cultures diversifiées et élevage bovin et permettre l’installation de sa compagne Myriam en maraîchage et PPAM par la même occasion.

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Département
En Creuse, dans la région Nouvelle Aquitaine
Surface
170 hectares dont 3 parcelles sont en zone Natura 2000
Pratique agricole
Bio, diversification et rotation des cultures, zones humide, prairies anciennes
Ateliers
Grandes cultures, bovin viande, maraîchage et PPAM
Pourquoi FEVE a investi ?
La ferme de la Nouzière
Une situation idéale
Cette ferme est située dans le département de la Creuse (23) entre Guéret et Montluçon. Elle s’étend sur 170 hectares dont 3 parcelles sont en zone Natura 2000.
Des ateliers diversifiés
Mathieu cultive des céréales, des pommes de terres plein champs et s’occupe d’un élevage bovin viande BIO. Myriam développe un atelier maraîchage et PPAM
Une commercialisation en circuits-courts
Mathieu collabore localement avec des agriculteurs pour vendre sous une marque collective. Pour les oléagineux, partenariat avec Émile Noël.
Un développement du dynamisme territorial
Mathieu et Myriam développe des chemins arborés près de L'Étang des Landes pour un tourisme écologique et une agriculture économiquement viable.
A la rencontre de
Mathieu et Myriam
Peux-tu nous raconter ton parcours d’installation ?

Je suis agriculteur depuis 2005, je me suis installé à 20 ans sur l’exploitation avec mon père. On faisait de la volaille fermière industrielle Label Rouge, c'est-à-dire plein air, mais hors sol. C’est un système qui ne me convenait pas. C’est un système où tu fais de gros investissements et derrière, tu ne maîtrises rien parce qu’on t’impose les prix, tu n’as pas le choix des charges et tu gagnes ce qu’il y a à la fin. Ce système bouffe les éleveurs. On a vécu des crises agricoles qui ont conduit à un redressement judiciaire, j’ai pris du travail en dehors de l’exploitation pour ramener un salaire, puis mon père a pris sa retraite. ‍

Comment as-tu changé de système ?

En 2014 j’ai repris l’ensemble de la ferme familiale, j’ai tout passé en BIO. Je suis passé sur un système orienté grandes cultures avec des volailles que je vendais en direct. De vraies volailles fermières plein air BIO avec une alimentation issue des céréales de la ferme. Je voulais que tout soit local alors, on faisait l’abattage et la transformation directement à la ferme.

C’était un gros défi… Peut-être un peu trop gros, j’ai fait un burn out en 2018 à cause de la charge de travail. J’ai réussi à m’en relever, j’ai arrêté progressivement les volailles et j’ai reconstitué un cheptel bovin. Petit à petit s’est dessiné le système vers lequel je voulais aller, à la fois grandes cultures diversifiées et bovin viande BIO avec une autonomie fourragère et fertilisante. Myriam a commencé son parcours d’installation pour s’installer en maraîchage et en PPAM (Plantes aromatiques et médicinales) et en parallèle, on a trouvé cette ferme à reprendre. ‍

Comment FEVE est intervenu sur votre projet ?

On a trouvé cette ferme via une annonce de la SAFER, on a pu la reprendre grâce au financement de FEVE. C’était idéal, car cela me permettait de consolider les activités de ma ferme familiale et d’installer Myriam par la même occasion. On va aussi créer un poste de salarié également.

Personnellement, je suis vraiment très heureux d'avoir pu aller au bout.

Sans FEVE, ça n'aurait pas pu se faire, c'était un peu la clé pour pouvoir aboutir à ce projet-là. Comme je le disais, j'ai une procédure de redressement sur ma ferme depuis 2010. J'arrive enfin au bout et cette consolidation, ce projet-là, ça va à la fois me permettre d'être beaucoup plus serein économiquement et d'avoir même une stabilité économique dans le futur. Je vais pouvoir développer mes projets agricoles avec mes conditions puisque c'est lié à la culture biologique, au maintien de la biodiversité en direct, etc. Je suis vraiment très content.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Mathieu et Myriam, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Mathieu et Myriam
Grâce à FEVE, nous avons repris la ferme, consolidant nos activités familiales et permettant l'installation de Myriam. Sans eux, cela aurait été impossible.
Peux-tu nous raconter ton parcours d’installation ?

Je suis agriculteur depuis 2005, je me suis installé à 20 ans sur l’exploitation avec mon père. On faisait de la volaille fermière industrielle Label Rouge, c'est-à-dire plein air, mais hors sol. C’est un système qui ne me convenait pas. C’est un système où tu fais de gros investissements et derrière, tu ne maîtrises rien parce qu’on t’impose les prix, tu n’as pas le choix des charges et tu gagnes ce qu’il y a à la fin. Ce système bouffe les éleveurs. On a vécu des crises agricoles qui ont conduit à un redressement judiciaire, j’ai pris du travail en dehors de l’exploitation pour ramener un salaire, puis mon père a pris sa retraite. ‍

Comment as-tu changé de système ?

En 2014 j’ai repris l’ensemble de la ferme familiale, j’ai tout passé en BIO. Je suis passé sur un système orienté grandes cultures avec des volailles que je vendais en direct. De vraies volailles fermières plein air BIO avec une alimentation issue des céréales de la ferme. Je voulais que tout soit local alors, on faisait l’abattage et la transformation directement à la ferme.

C’était un gros défi… Peut-être un peu trop gros, j’ai fait un burn out en 2018 à cause de la charge de travail. J’ai réussi à m’en relever, j’ai arrêté progressivement les volailles et j’ai reconstitué un cheptel bovin. Petit à petit s’est dessiné le système vers lequel je voulais aller, à la fois grandes cultures diversifiées et bovin viande BIO avec une autonomie fourragère et fertilisante. Myriam a commencé son parcours d’installation pour s’installer en maraîchage et en PPAM (Plantes aromatiques et médicinales) et en parallèle, on a trouvé cette ferme à reprendre. ‍

Comment FEVE est intervenu sur votre projet ?

On a trouvé cette ferme via une annonce de la SAFER, on a pu la reprendre grâce au financement de FEVE. C’était idéal, car cela me permettait de consolider les activités de ma ferme familiale et d’installer Myriam par la même occasion. On va aussi créer un poste de salarié également.

Personnellement, je suis vraiment très heureux d'avoir pu aller au bout.

Sans FEVE, ça n'aurait pas pu se faire, c'était un peu la clé pour pouvoir aboutir à ce projet-là. Comme je le disais, j'ai une procédure de redressement sur ma ferme depuis 2010. J'arrive enfin au bout et cette consolidation, ce projet-là, ça va à la fois me permettre d'être beaucoup plus serein économiquement et d'avoir même une stabilité économique dans le futur. Je vais pouvoir développer mes projets agricoles avec mes conditions puisque c'est lié à la culture biologique, au maintien de la biodiversité en direct, etc. Je suis vraiment très content.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Mathieu et Myriam, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Les pratiques agro-écologiques

Du BIO et de la biodiversité

C’est une ferme qui n’était pas en BIO et que Mathieu a déjà commencé à convertir. Il travaille à entretenir les haies sur les parcelles, il les laisse monter pour qu’elles puissent procurer de l’ombre et protéger les animaux du vent. L’ensemble des haies permettent de garder de l’humidité et de préserver la faune sauvage. Pour Mathieu, ça n’a que des intérêts ! 

Diversification et rotation des cultures

Il y a une grande diversité de cultures avec des céréales, des oléagineux, des pommes de terre de plein champ. Avec une rotation de 5 ans et un repos de la terre sur 2 ou 3 ans. Il y aura donc 2/3 des parcelles en cultures et 1/3 en prairie permanente. 

Préservation des zones humides et des prairies anciennes

Un suivi des prairies anciennes va être mis en place avec Le Conservatoire des espaces naturels du Limousin. Pour ne pas avoir à les retourner et à les labourer, ils ont développé des outils spécifiques pour implanter des espèces végétales qui ne sont pas invasives. L’objectif est de préserver au maximum les zones humides, de donner la possibilité aux bêtes de pâturer et de faire du fourrage tout en préservant au maximum la biodiversité. ‍

La ferme de la Nouzière
a cédé sa ferme grâce à FEVE
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Depuis 2023

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
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