Mathieu un jeune agriculteur de la Creuse qui avait repris la ferme familiale pour la convertir en bio a décidé de reprendre la ferme de la Nouzière pour consolider ses activités en grandes cultures diversifiées et élevage bovin et permettre l’installation de sa compagne Myriam en maraîchage et PPAM par la même occasion.
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Je suis agriculteur depuis 2005, je me suis installé à 20 ans sur l’exploitation avec mon père. On faisait de la volaille fermière industrielle Label Rouge, c'est-à-dire plein air, mais hors sol. C’est un système qui ne me convenait pas. C’est un système où tu fais de gros investissements et derrière, tu ne maîtrises rien parce qu’on t’impose les prix, tu n’as pas le choix des charges et tu gagnes ce qu’il y a à la fin. Ce système bouffe les éleveurs. On a vécu des crises agricoles qui ont conduit à un redressement judiciaire, j’ai pris du travail en dehors de l’exploitation pour ramener un salaire, puis mon père a pris sa retraite.
En 2014 j’ai repris l’ensemble de la ferme familiale, j’ai tout passé en BIO. Je suis passé sur un système orienté grandes cultures avec des volailles que je vendais en direct. De vraies volailles fermières plein air BIO avec une alimentation issue des céréales de la ferme. Je voulais que tout soit local alors, on faisait l’abattage et la transformation directement à la ferme.
C’était un gros défi… Peut-être un peu trop gros, j’ai fait un burn out en 2018 à cause de la charge de travail. J’ai réussi à m’en relever, j’ai arrêté progressivement les volailles et j’ai reconstitué un cheptel bovin. Petit à petit s’est dessiné le système vers lequel je voulais aller, à la fois grandes cultures diversifiées et bovin viande BIO avec une autonomie fourragère et fertilisante. Myriam a commencé son parcours d’installation pour s’installer en maraîchage et en PPAM (Plantes aromatiques et médicinales) et en parallèle, on a trouvé cette ferme à reprendre.
On a trouvé cette ferme via une annonce de la SAFER, on a pu la reprendre grâce au financement de FEVE. C’était idéal, car cela me permettait de consolider les activités de ma ferme familiale et d’installer Myriam par la même occasion. On va aussi créer un poste de salarié également.
Personnellement, je suis vraiment très heureux d'avoir pu aller au bout.
Sans FEVE, ça n'aurait pas pu se faire, c'était un peu la clé pour pouvoir aboutir à ce projet-là. Comme je le disais, j'ai une procédure de redressement sur ma ferme depuis 2010. J'arrive enfin au bout et cette consolidation, ce projet-là, ça va à la fois me permettre d'être beaucoup plus serein économiquement et d'avoir même une stabilité économique dans le futur. Je vais pouvoir développer mes projets agricoles avec mes conditions puisque c'est lié à la culture biologique, au maintien de la biodiversité en direct, etc. Je suis vraiment très content.
Je suis agriculteur depuis 2005, je me suis installé à 20 ans sur l’exploitation avec mon père. On faisait de la volaille fermière industrielle Label Rouge, c'est-à-dire plein air, mais hors sol. C’est un système qui ne me convenait pas. C’est un système où tu fais de gros investissements et derrière, tu ne maîtrises rien parce qu’on t’impose les prix, tu n’as pas le choix des charges et tu gagnes ce qu’il y a à la fin. Ce système bouffe les éleveurs. On a vécu des crises agricoles qui ont conduit à un redressement judiciaire, j’ai pris du travail en dehors de l’exploitation pour ramener un salaire, puis mon père a pris sa retraite.
En 2014 j’ai repris l’ensemble de la ferme familiale, j’ai tout passé en BIO. Je suis passé sur un système orienté grandes cultures avec des volailles que je vendais en direct. De vraies volailles fermières plein air BIO avec une alimentation issue des céréales de la ferme. Je voulais que tout soit local alors, on faisait l’abattage et la transformation directement à la ferme.
C’était un gros défi… Peut-être un peu trop gros, j’ai fait un burn out en 2018 à cause de la charge de travail. J’ai réussi à m’en relever, j’ai arrêté progressivement les volailles et j’ai reconstitué un cheptel bovin. Petit à petit s’est dessiné le système vers lequel je voulais aller, à la fois grandes cultures diversifiées et bovin viande BIO avec une autonomie fourragère et fertilisante. Myriam a commencé son parcours d’installation pour s’installer en maraîchage et en PPAM (Plantes aromatiques et médicinales) et en parallèle, on a trouvé cette ferme à reprendre.
On a trouvé cette ferme via une annonce de la SAFER, on a pu la reprendre grâce au financement de FEVE. C’était idéal, car cela me permettait de consolider les activités de ma ferme familiale et d’installer Myriam par la même occasion. On va aussi créer un poste de salarié également.
Personnellement, je suis vraiment très heureux d'avoir pu aller au bout.
Sans FEVE, ça n'aurait pas pu se faire, c'était un peu la clé pour pouvoir aboutir à ce projet-là. Comme je le disais, j'ai une procédure de redressement sur ma ferme depuis 2010. J'arrive enfin au bout et cette consolidation, ce projet-là, ça va à la fois me permettre d'être beaucoup plus serein économiquement et d'avoir même une stabilité économique dans le futur. Je vais pouvoir développer mes projets agricoles avec mes conditions puisque c'est lié à la culture biologique, au maintien de la biodiversité en direct, etc. Je suis vraiment très content.
Fermes En ViE est un projet audacieux contribuant au redéveloppement de l’agriculture “moderne” dans un sens qui la réconcilie avec l’environnement.
Marine D.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2021
En 2027, FEVE va convertir chaque année la surface de Paris ! On a besoin de vous pour rejoindre l’aventure. Chaque euro compte. Chaque m2 compte.
Thierry R.
Depuis 2023
Investir chez FEVE c'est une aventure humaine qui profite à la biodiversité et à ton portefeuille... Que demander de plus 🤗🌱
Kylia C.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2023