C’est un plaisir d’accompagner Lucas et Jean-Baptiste, deux jeunes ingénieurs agronomes de l’ENSAT dans leur projet de reprise de la ferme des 2 Leyrennes rebaptisée la Ferme de lou Arban. Pourquoi ce nom ? En occitan Limousin, “lou Arban” signifie “Fermes des Arbans”. Un Arban, c'est un chantier agricole où des gens viennent donner un coup de main aux agriculteurs et à la fin de la journée, il y a un grand repas festif et musical.
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Avec Jean-Baptiste, on s’est rencontrés à l’ENSAT, on a commencé à travailler sur notre projet avant même de trouver la ferme et d’être diplômé. On n’avait pas prévu une installation aussi rapide. À la base, quand on a commencé à chercher, on était plutôt sur des petites surfaces, puis on est tombés sur cette ferme et ça a de suite collé avec le cédant. Quand on lui expliquait notre projet, il avait le sourire, il y avait des productions qu’il voulait faire aussi, mais en étant proche de la retraite, il ne s’était pas lancé. On n'a jamais visité d’autres fermes et on a même avancé notre date d’installation pour être sûrs de pouvoir reprendre cette exploitation.
L’équipe FEVE avait déjà visité cette ferme, mais nous, on a vu l’annonce sur Propriétés Rurales (ndlr : site de la SAFER). Quand on l’a visitée, on nous a dit que FEVE était une solution pour le financement et qu’une partie était aussi portée par la SAFER. On a pu compléter avec un prêt bancaire et un peu d’apport de notre côté. Malgré la taille de la ferme, toutes les solutions étaient réunies pour une reprise simplifiée.
On n'a jamais eu peur de se lancer, on a bien construit notre projet. On n’a pas eu peur non plus de la surface parce qu’on est deux, mais il y a aussi deux salariés qui connaissent parfaitement la ferme, ça fait 90 hectares / actif. En plus, c’est une ferme très diversifiée avec des circuits de commercialisation très bien développés. On peut amener encore plus de diversification, créer des emplois, on voit ça comme une opportunité pour le territoire aussi.
Avec Jean-Baptiste, on s’est rencontrés à l’ENSAT, on a commencé à travailler sur notre projet avant même de trouver la ferme et d’être diplômé. On n’avait pas prévu une installation aussi rapide. À la base, quand on a commencé à chercher, on était plutôt sur des petites surfaces, puis on est tombés sur cette ferme et ça a de suite collé avec le cédant. Quand on lui expliquait notre projet, il avait le sourire, il y avait des productions qu’il voulait faire aussi, mais en étant proche de la retraite, il ne s’était pas lancé. On n'a jamais visité d’autres fermes et on a même avancé notre date d’installation pour être sûrs de pouvoir reprendre cette exploitation.
L’équipe FEVE avait déjà visité cette ferme, mais nous, on a vu l’annonce sur Propriétés Rurales (ndlr : site de la SAFER). Quand on l’a visitée, on nous a dit que FEVE était une solution pour le financement et qu’une partie était aussi portée par la SAFER. On a pu compléter avec un prêt bancaire et un peu d’apport de notre côté. Malgré la taille de la ferme, toutes les solutions étaient réunies pour une reprise simplifiée.
On n'a jamais eu peur de se lancer, on a bien construit notre projet. On n’a pas eu peur non plus de la surface parce qu’on est deux, mais il y a aussi deux salariés qui connaissent parfaitement la ferme, ça fait 90 hectares / actif. En plus, c’est une ferme très diversifiée avec des circuits de commercialisation très bien développés. On peut amener encore plus de diversification, créer des emplois, on voit ça comme une opportunité pour le territoire aussi.
On a cherché un certain temps, car il y a eu des mauvais facteurs, notamment la Covid et puis notre ferme faisait 390 hectares, elle était considérée comme une grosse exploitation à l’échelle française. On nous disait que l'on ne trouverait jamais personne parce qu'il fallait trop de capitaux. On s’était dirigé vers une clientèle étrangère, on avait des Anglais, des Irlandais, des Hollandais, des Sud-Africains.
On allait installer dans une ferme BIO, où l'on a étudié la biodiversité, où l'on avait fait un travail pour avoir une agriculture acceptable pour la planète, des gens qui s’en fichaient. C’était devenu une opération strictement financière et nous, on ne s’y retrouvait pas. J’avais l’impression que c’était du gaspillage, d’un outil qui tournait correctement, ça allait finir “en beurre de chèvre” comme on dit dans les campagnes… C’est-à-dire que ça ne fait rien.
FEVE est intervenu pour proposer une alternative à ces solutions qui ne me convenaient pas. Grâce à plusieurs acteurs, on a pu installer Lucas et Jean-Baptiste. Ils sont arrivés à vélo, je trouvais ça curieux. Entre eux qui arrivent à vélo pour visiter la ferme et le Sud-Africain qui me dit, j'ai 30 000 hectares, je désire venir vivre en Europe, c’était le grand écart.
J’ai tenu à laisser une exploitation entretenue et sur les rails, ils arrivent avec une récolte de colza superbe et une bonne récolte de blé. Ils vont quand même avoir une année très dure, d’un seul coup, ils sont aux manettes et il faut ingurgiter beaucoup d’informations. Il y a l’abreuvoir qui fuit, le filtre à gasoil qui est bouché, il faut gérer les salariés, les clients, il faut faire 36 choses à la fois et ce n’est pas simple. Nous, notre plaisir, c’est de les voir réussir, on a envie de les accompagner, donc, quand ils ont besoin de moi, ils m’appellent. Je ne veux pas m’imposer, je ne monte pas si on ne m’appelle pas. Je ne veux pas être le vieux con qui apparaît pour critiquer, je veux y aller pour rendre service. Ils vont mettre leur vision et leurs envies sur cette ferme et c’est tant mieux.
Dans cette transmission, tout le monde a mis du sien, on a fait des concessions, il y a eu des compromis, mais c’est pour ça que ça a réussi, oui ! La SAFER a fait un effort par le portage, le Crédit Agricole a soutenu également ces deux jeunes et avec le financement de FEVE pour le foncier, on a permis l’installation de deux jeunes qui, sans tous ces acteurs réunis, n’auraient jamais pu s’installer. De mon côté, j’ai pu transmettre à un projet qui me convenait beaucoup plus. On a installé des gens et on a installé de la matière grise. Le monde paysan a besoin de ces jeunes qui savent réfléchir, communiquer et avoir une nouvelle vision de l’agriculture.
C'est ma petite pierre à l'édifice. Je l'ai fait comme un acte "militant", pas comme un placement financier. Le projet me parlait, j'ai investi le minimum. Parce que je n'avais pas forcément la ressource pour aller au delà. Mais j'aimerais renouveler dès que possible…
Pauline G.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2022
Fermes En ViE est un projet audacieux contribuant au redéveloppement de l’agriculture “moderne” dans un sens qui la réconcilie avec l’environnement.
Marine D.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2021
J’ai souhaité que mon épargne ait un impact positif. J’ai donc examiné plusieurs placements, la session collective m’a aidé à y voir plus clair et l’équipe a été très à l’écoute de mes questions. Je suis très heureuse de penser que ma participation va aider des agriculteurs à mieux vivre et à mieux nous nourrir.
Marie-Anne D.
Investisseuse chez FEVE
Depuis 2023