La ferme de lou Arban

C’est un plaisir d’accompagner Lucas et Jean-Baptiste, deux jeunes ingénieurs agronomes de l’ENSAT dans leur projet de reprise de la ferme des 2 Leyrennes rebaptisée la Ferme de lou Arban. Pourquoi ce nom ? En occitan Limousin, “lou Arban” signifie “Fermes des Arbans”. Un Arban, c'est un chantier agricole où des gens viennent donner un coup de main aux agriculteurs et à la fin de la journée, il y a un grand repas festif et musical.

Suivez Lucas et Jean-Baptiste sur les réseaux sociaux

Département
Creuse, dans la région Nouvelle Aquitaine
Surface
390 ha dont 30 ha de surface boisée
Pratique agricole
Production diversifiée, agroforesterie, circuits de commercialisation en place
Ateliers
Polyculture élevage, grandes cultures, bovin viande
Pourquoi FEVE a investi ?
La ferme de lou Arban
Des aspects agroécologiques déjà en place
La ferme bénéficie de bois, de fossées, de mares, de bosquets, de bandes enherbées, de haies et forêts et elle avait déjà été convertie en bio par le cédant.
Des circuits de commercialisation organisés
De l'orge pour les brasseries, le blé ancien et le sarrasin pour des meuniers, colza et tournesol pour des huileries et des légumes plein champs.
Une belle circularité
La production de céréales est très diversifiée et 130 vêlages sont élevés plutôt en tant qu’auxiliaires agronomiques (valorisation des prairies, fertilisation…)
Des cultures pour l'alimentation humaine
La ferme a augmenté la part des grandes cultures pour l’alimentation humaine par l’introduction d’un sécheur de céréales à plaquettes et d’un atelier de tri.
A la rencontre de
Lucas et Jean-Baptiste
Lucas, peux-tu me parler de votre projet d’installation ?

Avec Jean-Baptiste, on s’est rencontrés à l’ENSAT, on a commencé à travailler sur notre projet avant même de trouver la ferme et d’être diplômé. On n’avait pas prévu une installation aussi rapide. À la base, quand on a commencé à chercher, on était plutôt sur des petites surfaces, puis on est tombés sur cette ferme et ça a de suite collé avec le cédant. Quand on lui expliquait notre projet, il avait le sourire, il y avait des productions qu’il voulait faire aussi, mais en étant proche de la retraite, il ne s’était pas lancé. On n'a jamais visité d’autres fermes et on a même avancé notre date d’installation pour être sûrs de pouvoir reprendre cette exploitation.

Quel a été le rôle de FEVE dans ce projet ?

L’équipe FEVE avait déjà visité cette ferme, mais nous, on a vu l’annonce sur Propriétés Rurales (ndlr : site de la SAFER). Quand on l’a visitée, on nous a dit que FEVE était une solution pour le financement et qu’une partie était aussi portée par la SAFER. On a pu compléter avec un prêt bancaire et un peu d’apport de notre côté. Malgré la taille de la ferme, toutes les solutions étaient réunies pour une reprise simplifiée.

Justement, est-ce qu’on vous parle souvent de la taille de votre ferme ?

On n'a jamais eu peur de se lancer, on a bien construit notre projet. On n’a pas eu peur non plus de la surface parce qu’on est deux, mais il y a aussi deux salariés qui connaissent parfaitement la ferme, ça fait 90 hectares / actif. En plus, c’est une ferme très diversifiée avec des circuits de commercialisation très bien développés. On peut amener encore plus de diversification, créer des emplois, on voit ça comme une opportunité pour le territoire aussi.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Lucas et Jean-Baptiste, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Lucas et Jean-Baptiste
À la base, on était plutôt sur des petites surfaces, puis on est tombés sur cette ferme et ça a de suite collé avec le cédant.
Lucas, peux-tu me parler de votre projet d’installation ?

Avec Jean-Baptiste, on s’est rencontrés à l’ENSAT, on a commencé à travailler sur notre projet avant même de trouver la ferme et d’être diplômé. On n’avait pas prévu une installation aussi rapide. À la base, quand on a commencé à chercher, on était plutôt sur des petites surfaces, puis on est tombés sur cette ferme et ça a de suite collé avec le cédant. Quand on lui expliquait notre projet, il avait le sourire, il y avait des productions qu’il voulait faire aussi, mais en étant proche de la retraite, il ne s’était pas lancé. On n'a jamais visité d’autres fermes et on a même avancé notre date d’installation pour être sûrs de pouvoir reprendre cette exploitation.

Quel a été le rôle de FEVE dans ce projet ?

L’équipe FEVE avait déjà visité cette ferme, mais nous, on a vu l’annonce sur Propriétés Rurales (ndlr : site de la SAFER). Quand on l’a visitée, on nous a dit que FEVE était une solution pour le financement et qu’une partie était aussi portée par la SAFER. On a pu compléter avec un prêt bancaire et un peu d’apport de notre côté. Malgré la taille de la ferme, toutes les solutions étaient réunies pour une reprise simplifiée.

Justement, est-ce qu’on vous parle souvent de la taille de votre ferme ?

On n'a jamais eu peur de se lancer, on a bien construit notre projet. On n’a pas eu peur non plus de la surface parce qu’on est deux, mais il y a aussi deux salariés qui connaissent parfaitement la ferme, ça fait 90 hectares / actif. En plus, c’est une ferme très diversifiée avec des circuits de commercialisation très bien développés. On peut amener encore plus de diversification, créer des emplois, on voit ça comme une opportunité pour le territoire aussi.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Lucas et Jean-Baptiste, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Les pratiques agro-écologiques

Produire une alimentation végétale à destination de l’humain

L’objectif premier de Lucas et Jean-Baptiste est de produire une alimentation végétale à destination de l’humain avec notamment des légumes plein champs. Sur certaines prairies non labourables, ils vont utiliser différentes races animales (bovin, ovin, caprin) pour valoriser au mieux les prairies.

Développer l'agroforesterie sur les champs

La ferme est déjà très bien arborée, mais les deux jeunes agriculteurs souhaitent développer un projet agroforestier sur certaines grandes parcelles. Ils vont planter des arbres fruitiers et non fruitiers et des haies au milieu des champs pour créer des îlots de biodiversité.

Économiser les ressources en eau

La ferme se trouve dans une région avec un climat favorable qui nécessite peu d’irrigation. De plus, toutes les parcelles sont alimentées en eau via des captages de sources et du drainage. Quand on connaît l’état des ressources en eau en France, c’est un vrai atout.

La ferme de lou Arban
Christophe
a cédé sa ferme grâce à FEVE
C’était devenu une opération strictement financière et nous, on ne s’y retrouvait pas. FEVE est intervenu pour proposer une alternative.
Comment s’est passé votre projet de transmission ?

On a cherché un certain temps, car il y a eu des mauvais facteurs, notamment la Covid et puis notre ferme faisait 390 hectares, elle était considérée comme une grosse exploitation à l’échelle française. On nous disait que l'on ne trouverait jamais personne parce qu'il fallait trop de capitaux. On s’était dirigé vers une clientèle étrangère, on avait des Anglais, des Irlandais, des Hollandais, des Sud-Africains.

On allait installer dans une ferme BIO, où l'on a étudié la biodiversité, où l'on avait fait un travail pour avoir une agriculture acceptable pour la planète, des gens qui s’en fichaient. C’était devenu une opération strictement financière et nous, on ne s’y retrouvait pas. J’avais l’impression que c’était du gaspillage, d’un outil qui tournait correctement, ça allait finir “en beurre de chèvre” comme on dit dans les campagnes… C’est-à-dire que ça ne fait rien.

FEVE est intervenu pour proposer une alternative à ces solutions qui ne me convenaient pas. Grâce à plusieurs acteurs, on a pu installer Lucas et Jean-Baptiste. Ils sont arrivés à vélo, je trouvais ça curieux. Entre eux qui arrivent à vélo pour visiter la ferme et le Sud-Africain qui me dit, j'ai 30 000 hectares, je désire venir vivre en Europe, c’était le grand écart.

Comment se déroule la transmission avec Lucas et Jean-Baptiste ?

J’ai tenu à laisser une exploitation entretenue et sur les rails, ils arrivent avec une récolte de colza superbe et une bonne récolte de blé. Ils vont quand même avoir une année très dure, d’un seul coup, ils sont aux manettes et il faut ingurgiter beaucoup d’informations. Il y a l’abreuvoir qui fuit, le filtre à gasoil qui est bouché, il faut gérer les salariés, les clients, il faut faire 36 choses à la fois et ce n’est pas simple. Nous, notre plaisir, c’est de les voir réussir, on a envie de les accompagner, donc, quand ils ont besoin de moi, ils m’appellent. Je ne veux pas m’imposer, je ne monte pas si on ne m’appelle pas. Je ne veux pas être le vieux con qui apparaît pour critiquer, je veux y aller pour rendre service. Ils vont mettre leur vision et leurs envies sur cette ferme et c’est tant mieux.

Pour vous, c'est une transmission réussie ?

Dans cette transmission, tout le monde a mis du sien, on a fait des concessions, il y a eu des compromis, mais c’est pour ça que ça a réussi, oui ! La SAFER a fait un effort par le portage, le Crédit Agricole a soutenu également ces deux jeunes et avec le financement de FEVE pour le foncier, on a permis l’installation de deux jeunes qui, sans tous ces acteurs réunis, n’auraient jamais pu s’installer. De mon côté, j’ai pu transmettre à un projet qui me convenait beaucoup plus. On a installé des gens et on a installé de la matière grise. Le monde paysan a besoin de ces jeunes qui savent réfléchir, communiquer et avoir une nouvelle vision de l’agriculture.

Vous avez aussi une ferme à transmettre ?

Comme Christophe, contactez FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Rejoignez les investisseurs responsables

C'est ma petite pierre à l'édifice. Je l'ai fait comme un acte "militant", pas comme un placement financier. Le projet me parlait, j'ai investi le minimum. Parce que je n'avais pas forcément la ressource pour aller au delà. Mais j'aimerais renouveler dès que possible…

Pauline G.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2022

Fermes En ViE est un projet audacieux contribuant au redéveloppement de l’agriculture “moderne” dans un sens qui la réconcilie avec l’environnement.

Marine D.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

J’ai souhaité que mon épargne ait un impact positif. J’ai donc examiné plusieurs placements, la session collective m’a aidé à y voir plus clair et l’équipe a été très à l’écoute de mes questions. Je suis très heureuse de penser que ma participation va aider des agriculteurs à mieux vivre et à mieux nous nourrir.

Marie-Anne D.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2023

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
La carte
des fermes installées
Explore les fèves financées et en cours de financement. Clique sur celles qui t'intéressent pour découvrir leur histoire !
La presse parle de cette fève
🚨 Appel à projets - À l'occasion du Sommet de l'Élevage 2024
Vous souhaitez vous installer en tant qu'agriculteur ou agricultrice ? Vous avez trouvé une ferme et vous souhaitez la faire financer ? Candidatez avant le 16 octobre !