La Ferme de Couscouillet

Depuis tout petit, Anthony a été bercé par la vie à la ferme, entouré de son grand-père et de son oncle, tous deux agriculteurs. Après un parcours éducatif en aménagement paysager, il a finalement choisi de revenir à ses racines agricoles, poussé par une passion ancrée pour la terre et les cultures.

Département
Aude, dans la région Occitanie
Surface
42 hectares
Pratique agricole
Grandes cultures bio, couverts végétaux, préservation des sols, rotations longues
Ateliers
Céréales en bio et fabrique d’aliments pour poules pondeuses
Pourquoi FEVE a investi ?
La Ferme de Couscouillet
Une situation idéale
Anthony connaissait déjà très bien ces terres. Il s’agit d’un bel ensemble foncier, bien groupé, entièrement irrigué avec un potentiel agronomique intéressant.
Un projet agroécologique en construction
Anthony développe des pratiques agroécologiques adaptées à son contexte local : rotation des cultures, labours en contre-montée pour limiter l’érosion.
Des circuits de commercialisation déjà identifiés
Anthony a déjà identifié des débouchés de commercialisation en circuits courts en synergie avec l'exploitation de sa compagne et celle de son ancien employeur.
Un agriculteur déjà expérimenté
Avant même de s’installer, Anthony cumulait déjà plus de dix ans d’expérience dans une grande exploitation bio du Sud-Ouest.
A la rencontre de
Anthony
Peux-tu me raconter ton parcours ? 

Anthony : “J’ai baigné dans l’agriculture depuis toujours. Mon grand-père et mon oncle étaient agriculteurs, et dès l’enfance, je passais mes mercredis matins à la ferme. J’ai fait des études dans les espaces verts, mais j’ai toujours su que je voulais revenir à l’agriculture. J’ai travaillé pendant douze ans dans une grosse exploitation en bio, et petit à petit, j’ai eu envie de faire mes propres choix, de tenter ma chance à mon tour.”

Qu’est-ce qui t’a motivé à t’installer ?

Anthony : “Depuis que je suis gamin, j’ai toujours eu ce rêve un peu fou : avoir ma propre ferme, être libre de mes choix, cultiver la terre à ma manière. Même quand je travaillais comme ouvrier agricole, je ne me contentais pas de conduire les tracteurs ou de semer. Je voulais comprendre les rouages, savoir combien on récoltait, combien on vendait, ce que ça coûtait, ce que ça rapportait. J’avais toujours un œil sur les chiffres, presque comme si j’étais déjà patron. Cette vision un peu entrepreneuriale, je l’ai toujours eue. Ma compagne m’a aussi beaucoup poussé, elle-même est agricultrice en œufs bio, et on travaille souvent ensemble. Ça m’a donné confiance pour franchir le pas. Et au fond de moi, je savais que si l’opportunité se présentait, je devrais la saisir. C’est un défi personnel, mais aussi un vieux rêve d’enfant.”

Pouvez-vous nous parler de l’implication de FEVE dans votre projet ?

Anthony : “Quand j’ai vu la ferme publiée à la SAFER, j’avais fait une proposition d’achat, un peu en dessous du prix demandé. Elle a été refusée, et je m’étais dit que ce n’était pas pour moi. Puis, ma compagne a eu connaissance de terres disponibles à Couscouillet en recherche d'un jeune pour reprendre en fermage un projet qui était prêt à être signé, mais dont le précédent candidat s’était désisté à la dernière minute.

Tout était déjà calé, il ne manquait plus qu’un porteur de projet. J’ai pris contact avec FEVE, et en deux mois, tout était bouclé. Le fait que ce soit un fermage, et non un achat, a tout changé pour moi. Si j’avais dû acheter, j’aurais été contraint de faire un prêt lourd, avec des annuités que j’aurais peut-être réussi à rembourser… mais sans pouvoir me dégager un revenu. J’aurais travaillé uniquement pour payer la banque.

Grâce à FEVE, le coût du fermage est bien plus supportable, ce qui me permet aujourd’hui de tenter l’aventure agricole à mon rythme, avec mes propres choix. Sans eux, je serais encore ouvrier.”

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Anthony, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

À la rencontre de
Anthony
Sans FEVE, je serais encore ouvrier aujourd’hui. J’aurais dû faire un prêt, travailler uniquement pour rembourser. Grâce au fermage, le coût est bien plus accessible qu’un crédit classique"
Peux-tu me raconter ton parcours ? 

Anthony : “J’ai baigné dans l’agriculture depuis toujours. Mon grand-père et mon oncle étaient agriculteurs, et dès l’enfance, je passais mes mercredis matins à la ferme. J’ai fait des études dans les espaces verts, mais j’ai toujours su que je voulais revenir à l’agriculture. J’ai travaillé pendant douze ans dans une grosse exploitation en bio, et petit à petit, j’ai eu envie de faire mes propres choix, de tenter ma chance à mon tour.”

Qu’est-ce qui t’a motivé à t’installer ?

Anthony : “Depuis que je suis gamin, j’ai toujours eu ce rêve un peu fou : avoir ma propre ferme, être libre de mes choix, cultiver la terre à ma manière. Même quand je travaillais comme ouvrier agricole, je ne me contentais pas de conduire les tracteurs ou de semer. Je voulais comprendre les rouages, savoir combien on récoltait, combien on vendait, ce que ça coûtait, ce que ça rapportait. J’avais toujours un œil sur les chiffres, presque comme si j’étais déjà patron. Cette vision un peu entrepreneuriale, je l’ai toujours eue. Ma compagne m’a aussi beaucoup poussé, elle-même est agricultrice en œufs bio, et on travaille souvent ensemble. Ça m’a donné confiance pour franchir le pas. Et au fond de moi, je savais que si l’opportunité se présentait, je devrais la saisir. C’est un défi personnel, mais aussi un vieux rêve d’enfant.”

Pouvez-vous nous parler de l’implication de FEVE dans votre projet ?

Anthony : “Quand j’ai vu la ferme publiée à la SAFER, j’avais fait une proposition d’achat, un peu en dessous du prix demandé. Elle a été refusée, et je m’étais dit que ce n’était pas pour moi. Puis, ma compagne a eu connaissance de terres disponibles à Couscouillet en recherche d'un jeune pour reprendre en fermage un projet qui était prêt à être signé, mais dont le précédent candidat s’était désisté à la dernière minute.

Tout était déjà calé, il ne manquait plus qu’un porteur de projet. J’ai pris contact avec FEVE, et en deux mois, tout était bouclé. Le fait que ce soit un fermage, et non un achat, a tout changé pour moi. Si j’avais dû acheter, j’aurais été contraint de faire un prêt lourd, avec des annuités que j’aurais peut-être réussi à rembourser… mais sans pouvoir me dégager un revenu. J’aurais travaillé uniquement pour payer la banque.

Grâce à FEVE, le coût du fermage est bien plus supportable, ce qui me permet aujourd’hui de tenter l’aventure agricole à mon rythme, avec mes propres choix. Sans eux, je serais encore ouvrier.”

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Les pratiques agro-écologiques

Conversion en agriculture biologique

Anthony a travaillé pendant plus de dix ans dans une exploitation en bio ce qui lui a permis d’acquérir une solide maîtrise des techniques de l’agriculture biologique. Même si ses références familiales étaient plutôt tournées vers le conventionnel, il s’est très vite convaincu de la pertinence de l’agriculture biologique, et c’est naturellement qu’il s’est installé en bio.

Autonomie alimentaire

L’un des axes forts du projet d’Anthony est l’autonomie alimentaire, en lien étroit avec l’exploitation en œufs bio de sa compagne. Tous les deux, ils développent une fabrique d’aliments à la ferme, afin de produire leurs propres mélanges à partir de céréales cultivées localement : blé, maïs, soja… Cela leur permet de mieux maîtriser la qualité de l’alimentation de leurs animaux, de limiter les achats extérieurs, et de sécuriser leurs coûts de production. À terme, ils envisagent même de fournir en aliments quelques éleveurs bio voisins, dans une logique d’entraide et de structuration d’une petite filière locale indépendante des coopératives.

Préservation des sols et pratiques adaptées au contexte

Sur ses terres argileuses, souvent soumises à des épisodes de sécheresse, Anthony adopte des pratiques de gestion des sols adaptées. Il expérimente l’introduction de couverts végétaux pour améliorer la structure du sol et limiter l’érosion, tout en restant vigilant aux contraintes climatiques locales. Il pratique aussi le labour en contre-montée, une technique peu répandue mais précieuse dans les zones en pente : elle permet de remonter la terre vers le haut des parcelles et de réduire les effets du ruissellement et du lessivage.

La Ferme de Couscouillet
a cédé sa ferme grâce à FEVE
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Rejoignez les investisseurs responsables

Nos investissements doivent faire sens en plus d’être sécurisés pour nos enfants. L’agriculture en France a besoin de se réinventer. FEVE, avec son équipe de top gun, peut y parvenir. Nous sommes donc heureux et fiers de prendre part à cette initiative tout en investissant dans des fermes pleines de potentiel.

Amélie F.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

Je voulais soutenir à ma façon les agriculteurs passionnés, qui sont de moins en moins nombreux. L’idée d’investir « en direct », d’être au plus proche des agriculteurs et de savoir comment est utilisé mon investissement (il est certain que de recevoir régulièrement des photos et vidéos de fermes financées par FEVE, met vraiment du baume au cœur 🥰)

Vanille G.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2023

Très heureuse de contribuer à l’aide financière pour que des projets aboutissent. Ils portent une nouvelle vision de l’agriculture de demain, ils partagent les mêmes valeurs du vivant et de la protection de l’environnement, du bien être animal et de la force de la nature. Des exemples à suivre et à multiplier partout en France.

Blandine G.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2021

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
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