La ferme de Coutemillière

Simon a 32 ans et il a toujours voulu être agriculteur. Fils et petit-fils d’agriculteurs, il a grandi à la ferme et s’y sentait à sa place. Après des études agricoles, il a profité de 4 ans et demi à l’étranger pour découvrir l’agriculture au 4 coins du monde.

Aujourd’hui, il pose ses valises dans la Ferme de Coutemillière en Mayenne. Une ferme de 50 hectares qu’il souhaite diversifier et convertir en BIO.

Suivez Simon sur les réseaux sociaux

Département
Mayenne, dans la région Pays de la Loire
Surface
50 hectares avec une maison d’habitation et 4 granges
Pratique agricole
Diversification et conversion vers le BIO
Ateliers
Noiseraie, transformation, bovin viande et volailles de chair
Pourquoi FEVE a investi ?
La ferme de Coutemillière
Pourquoi FEVE a investi ?
La ferme de Coutemillière
Un bassin de vie dynamique
La ferme de Coutemillière est à 45min de Laval et 40min d'Angers. La proximité des grandes villes est un avantage pour la commercialisation en circuits courts.
Une ferme idéale
La ferme dispose de plusieurs bâtiments et atuellement, il y a 22 ha de noiseraie, 21 ha de prairie, 5 ha de bois et 2 ha de plan d'eau et zone humide.
Création d'un atelier de transformation
Simon créé un atelier de transformation pour produire des noisettes décortiquées crues, grillées ou concassées mais aussi huile, farine et poudre de noisette.
Convertir une ferme en BIO
La ferme était en agriculture conventionnelle et va être convertie en BIO et diversifiée pour tendre vers une ferme plus résiliente
A la rencontre de
Simon
Peux-tu nous raconter ton parcours avant ton installation agricole ?

J’ai grandi juste à côté de la ferme de Coutemillière, je suis fils et petits-fils d'agriculteur. J'ai souvent aidé mes parents sur la ferme familiale, mon père était producteur laitier avec des Jersiaises. Il est parti à la retraite à la fin de mes études, mais je n’étais pas prêt à reprendre. J’ai fait un DUT Génie-Biologique option Agronomie à Angers, puis une licence professionnelle Agricuture Durabilité et Nouvelles Technologies à Dijon.

J'ai toujours voulu être agriculteur, mais j'avais aussi une curiosité profonde pour le monde. Après mes études, j'ai décidé de partir en voyage sur le thème de l’agriculture. J'ai passé 4 ans et demi à l'étranger à travailler en woofing ou à visiter des fermes partout où je passais. J’ai découvert différentes formes d’agricultures en Europe de l'Est, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie du Sud-Est. Ça m’a ouvert l’esprit ! On s’aperçoit qu’il y a parfois des solutions systémiques au bon fonctionnement des fermes qu’on devrait appliquer en France. Ça nous pousse à faire preuve d'humilité et à considérer certaines techniques qu’on pourrait adopter.

Comment s’est passée ton installation sur la Ferme de Coutemillière ?

Je savais que cette ferme était à vendre mais le prix était trop élevé et je n’avais pas de formation d’arboriculteur. J’ai donc commencé à travailler sur la Ferme de Coutemillière pour la taille, pour la récolte et pour voir comment fonctionnait le système d’irrigation... J’essayais de prendre le maximum d’informations auprès du cédant. En parallèle, pour gagner en expérience, j’ai travaillé dans d’autres vergers qui faisaient des pommes (dans le coin, il n’y avait pas trop le choix). Je considérais que j’allais quand même apprendre beaucoup de choses sur la conduite d’un verger même si ce n’était pas le même fruit. En amont de la reprise de cette ferme, j’avais essayé de monter un collectif mais ça n’a pas fonctionné. Former un collectif avant d’avoir un lieu, c’est compliqué. Je trouve que travailler ensemble facilite le fait de se connaître et de savoir avec qui ça va marcher ou non. J’ai donc décidé de faire la reprise seul d’abord et pourquoi pas chercher des associés après. J’avais sollicité Terre de liens et FEVE pour financer le projet car la banque m’a clairement dit qu’elle ne pourrait pas suivre si je devais tout financer moi-même. Finalement sur mon projet, la banque m’accompagne sur le rachat du matériel et sur les investissements pour l’atelier de transformation et FEVE sur le foncier.

Peux-tu nous parler de l'implication de FEVE dans ton projet d’installation ?

J’ai eu un premier contact quand j’étais avec le collectif, puis je suis revenu vers FEVE quand j’ai décidé de reprendre tout seul et ça s’est très bien passé. J’ai envoyé mes chiffrages et ça a été validé très très rapidement. J’ai beaucoup apprécié cette réactivité à toutes les étapes de validation. J’ai envie de remercier les équipes de la rapidité et de la réactivité avec laquelle on a pu agir parce que sans FEVE, je n’en serais pas là. Concernant l’option d’achat proposée par FEVE, pour moi, ce n’est pas un objectif en soit d’être propriétaire mais si j’en suis capable, je rachèterai pour remettre de l’argent dans la boucle vertueuse et que ça permette de financer de nouvelles installations. Quant à la charte agroécologique, je la trouve cohérente et facile à suivre car elle colle au type d’agriculture que j’avais envie de faire. Sur l’exploitation, il y a déjà des haies, un bois, une zone humide, on veut préserver et développer les environnements naturels et le faire sur le long terme. On recherche à être autonome en eau sur l’exploitation et FEVE nous aide à discuter avec un organisme qui nous accompagne dans cet objectif très ambitieux.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Simon, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

A la rencontre de
Simon
J’ai envie de remercier les équipes de la rapidité avec laquelle on a pu agir parce que sans FEVE, je n’en serais pas là.
Peux-tu nous raconter ton parcours avant ton installation agricole ?

J’ai grandi juste à côté de la ferme de Coutemillière, je suis fils et petits-fils d'agriculteur. J'ai souvent aidé mes parents sur la ferme familiale, mon père était producteur laitier avec des Jersiaises. Il est parti à la retraite à la fin de mes études, mais je n’étais pas prêt à reprendre. J’ai fait un DUT Génie-Biologique option Agronomie à Angers, puis une licence professionnelle Agricuture Durabilité et Nouvelles Technologies à Dijon.

J'ai toujours voulu être agriculteur, mais j'avais aussi une curiosité profonde pour le monde. Après mes études, j'ai décidé de partir en voyage sur le thème de l’agriculture. J'ai passé 4 ans et demi à l'étranger à travailler en woofing ou à visiter des fermes partout où je passais. J’ai découvert différentes formes d’agricultures en Europe de l'Est, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie du Sud-Est. Ça m’a ouvert l’esprit ! On s’aperçoit qu’il y a parfois des solutions systémiques au bon fonctionnement des fermes qu’on devrait appliquer en France. Ça nous pousse à faire preuve d'humilité et à considérer certaines techniques qu’on pourrait adopter.

Comment s’est passée ton installation sur la Ferme de Coutemillière ?

Je savais que cette ferme était à vendre mais le prix était trop élevé et je n’avais pas de formation d’arboriculteur. J’ai donc commencé à travailler sur la Ferme de Coutemillière pour la taille, pour la récolte et pour voir comment fonctionnait le système d’irrigation... J’essayais de prendre le maximum d’informations auprès du cédant. En parallèle, pour gagner en expérience, j’ai travaillé dans d’autres vergers qui faisaient des pommes (dans le coin, il n’y avait pas trop le choix). Je considérais que j’allais quand même apprendre beaucoup de choses sur la conduite d’un verger même si ce n’était pas le même fruit. En amont de la reprise de cette ferme, j’avais essayé de monter un collectif mais ça n’a pas fonctionné. Former un collectif avant d’avoir un lieu, c’est compliqué. Je trouve que travailler ensemble facilite le fait de se connaître et de savoir avec qui ça va marcher ou non. J’ai donc décidé de faire la reprise seul d’abord et pourquoi pas chercher des associés après. J’avais sollicité Terre de liens et FEVE pour financer le projet car la banque m’a clairement dit qu’elle ne pourrait pas suivre si je devais tout financer moi-même. Finalement sur mon projet, la banque m’accompagne sur le rachat du matériel et sur les investissements pour l’atelier de transformation et FEVE sur le foncier.

Peux-tu nous parler de l'implication de FEVE dans ton projet d’installation ?

J’ai eu un premier contact quand j’étais avec le collectif, puis je suis revenu vers FEVE quand j’ai décidé de reprendre tout seul et ça s’est très bien passé. J’ai envoyé mes chiffrages et ça a été validé très très rapidement. J’ai beaucoup apprécié cette réactivité à toutes les étapes de validation. J’ai envie de remercier les équipes de la rapidité et de la réactivité avec laquelle on a pu agir parce que sans FEVE, je n’en serais pas là. Concernant l’option d’achat proposée par FEVE, pour moi, ce n’est pas un objectif en soit d’être propriétaire mais si j’en suis capable, je rachèterai pour remettre de l’argent dans la boucle vertueuse et que ça permette de financer de nouvelles installations. Quant à la charte agroécologique, je la trouve cohérente et facile à suivre car elle colle au type d’agriculture que j’avais envie de faire. Sur l’exploitation, il y a déjà des haies, un bois, une zone humide, on veut préserver et développer les environnements naturels et le faire sur le long terme. On recherche à être autonome en eau sur l’exploitation et FEVE nous aide à discuter avec un organisme qui nous accompagne dans cet objectif très ambitieux.

Vous avez aussi un projet de ferme à financer ?

Comme Simon, envoyez une demande à FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Les pratiques agro-écologiques

Conversion à une agriculture biologique

Le marché de la noisette biologique est très porteur. La plus grande part des noisettes biologiques, utilisées en agroalimentaire en France, proviennent d'Italie et de Turquie. Le "made in France" et "Origine France" ayant le vent en poupe, c'est de bon augure pour que la commercialisation des noisettes soit assez facile.

Lutte biologique contre les ravageurs

Pour lutter notamment contre le balanin (coléoptère ravageur), Simon va mettre en place des luttes de convergence en plus de la pulvérisation d'insecticides biologiques grâce notamment un élevage avicole, avec poulaillers mobiles, sous le verger. Les volailles mangeront une partie des larves de balanins. Leur grattage stimulera les insectes à sortir tôt dans la saison lorsqu'ils seront sensibles au gel. Simon installera également des nichoirs car les passereaux sont des prédateurs naturels pour les balanins, augmenter leur population permettra aussi de mieux maîtriser la population de cet insecte. Enfin, il va conserver le couvert végétal sur l'inter-rang et le laisser se développer sur le rang pour une couverture totale : Les carabes (coléoptères prédateurs) sont des prédateurs naturels du balanin, ils ont besoin d'une couverture végétale au sol pour vivre.

Amélioration des sols

Le sol sous la noiseraie peut être amélioré. En effet, depuis plusieurs années, une grande quantité de matière organique en est exportée par la récolte et la taille. Les bois de taille sont tous poussés hors des rangs, ce qui a en plus le désavantage de sortir les feuilles de la noiseraie. Dans les années à venir, le bois de taille sera broyé sur place, ce qui apportera un mulch au sol, et qui permettra de l'enrichir en matière organique. Les effluents d'élevages seront compostés et serviront d'amendement à la noiseraie. La couverture végétale du sol favorisera une biodiversité active qui permettra d'augmenter sa minéralisation naturelle

La ferme de Coutemillière
Cette famille
a cédé sa ferme grâce à FEVE
On a été favorable au projet et le fait qu’il y ait une charte agroécologique ça nous plaisait. Simon a sollicité FEVE pour le financement, ça a été très rapide. En 3-4 mois la ferme a pu être reprise
Philippe, comment s'est passée la transmission de votre ferme ?

C'était la ferme de Pascal, mon père et parmi mes trois sœurs et moi, aucun de nous ne pouvait reprendre l’exploitation. Pendant 2 ans, nous avons cherché des repreneurs et nous avons eu plusieurs propositions de rachat. Certaines ne nous paraissaient pas très sérieuses ou d'autres n’allaient pas vraiment dans le sens qu’on voulait. On avait des agriculteurs qui voulaient faire complètement autre chose ou des gens qui souhaitaient en faire une résidence secondaire. On ne voulait pas que la vente fasse table rase du passé, on voulait au contraire que quelqu’un puisse développer les activités déjà installées.

Comment s'est déroulée la rencontre avec le repreneur ?

Simon était venu se présenter à la base avec un collectif, puis finalement ça n’a pas fonctionné et il a souhaité relever le défi de reprendre seul. Nous, ça nous séduisait que ce soit un jeune qui puisse reprendre pour continuer et améliorer ce qu’avait fait mon père. Simon, c’est le fils d’un agriculteur voisin, son projet avait l’air sérieux, durable, il l’avait bien construit. Ce n’était pas quelqu’un qui arrivait pour se mettre au vert. Il a de l’expérience et il connaît bien la région, le climat, etc.

Qu'avez-vous pensé de la transmission avec FEVE ?

On a été favorable au projet et le fait qu’il y ait une charte d’agroécologique ça nous plaisait encore plus. On avait envie de voir s’installer une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Simon a sollicité FEVE pour le financement et ça a été très rapide. FEVE avait déjà les fonds et donc on n’a pas eu besoin d'attendre. Nous avons donné notre accord et en 3-4 mois la ferme a pu être reprise avec un projet qui nous plaisait.
On a trouvé que FEVE c’était une très bonne idée pour éviter que les fermes ne tombent en désuétude et que les jeunes puissent s’installer. On est content que le travail de notre père puisse être transmis à Simon

Vous avez aussi une ferme à transmettre ?

Comme Cette famille, contactez FEVE pour soumettre votre projet à notre équipe.

Rejoignez les investisseurs responsables

Sensibilisé aux enjeux climatiques, je connais l'importance du secteur agricole dans la transition écologique et souhaitais y contribuer à mon échelle. Grâce à FEVE, mon argent permet aux agriculteurs de réduire leurs impacts environnementaux, et de garantir la souveraineté alimentaire de la France.

Benoît R.

Investisseur chez FEVE

Depuis 2023

Investir chez FEVE c'est une aventure humaine qui profite à la biodiversité et à ton portefeuille... Que demander de plus 🤗🌱

Kylia C.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2023

MERCI à FEVE d'exister. Cela nous permet d'investir pour soutenir l'un des plus beaux métiers du monde, en accélérant la transition écologique et préservant notre biodiversité, tout en favorisant l'autonomie alimentaire de notre pays. Que de bonnes causes ! Investir dans la foncière FEVE, c'est un réel plaisir et ça procure un bon bol d'espoir pour l'avenir.

Marjorie H.

Investisseuse chez FEVE

Depuis 2023

La mission de FEVE

En France, 50% des agriculteurs vont partir à la retraite d’ici 10 ans. FEVE facilite l’installation agricole pour répondre à l’urgence du renouvellement des générations et de la transition écologique.

Nous réalisons notre mission grâce à deux puissants leviers :

  • Notre foncière solidaire qui finance l’achat des fermes grâce à l’épargne citoyenne. Elle permet aux jeunes agriculteurs d’être en location avec option d’achat et de s’installer plus facilement.
  • La Grange, notre plateforme digitale qui permet de construire et concrétiser un projet d’installation viable et durable grâce à des contenus techniques et des outils pratiques.
La carte FEVE
Explore les fèves financées et en cours de financement. Clique sur celles qui t'intéressent pour découvrir leur histoire !
La presse parle de cette fève
No items found.